Sambre, une série française diffusée sur France 2 en 2023, a été largement saluée par la critique. Cette mini-série de six épisodes retrace l’histoire vraie du violeur de la Sambre, un homme qui a sévi pendant trente ans dans le nord de la France et en Belgique.
L’affaire du violeur de la Sambre est une histoire glaçante qui a marqué l’histoire judiciaire française. Dino Scala, l’homme responsable de ces crimes, a été arrêté en 2018 et condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
Dans cet article, nous allons revenir sur les faits de l’affaire, sur l’enquête qui a permis son arrestation et sur la série Sambre.
Les crimes du violeur de la Sambre
Dino Scala, un homme marié, père de cinq enfants et technicien de maintenance, a commis une série de viols et d’agressions sexuelles pendant près de 30 ans, entre 1988 et 2018. Ses victimes, âgées de 13 à 48 ans, ont été ciblées dans le nord de la France et en Belgique, près de la frontière franco-belge.
Scala utilisait un mode opératoire bien précis : il étranglait ses victimes avec une cordelette avant de les violer. Il s’attaquait généralement à des femmes seules, la nuit, dans des lieux isolés.
En février 2018, Scala a été arrêté après une agression manquée. Il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté de 13 ans.
Cette série de crimes a choqué l’opinion publique française et belge. Elle a également soulevé des questions sur l’efficacité de la police et sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles.
L’enquête difficile
L’enquête sur les crimes du violeur de la Sambre a été longue et difficile. Les plaintes pour agressions sexuelles et viols se sont accumulées pendant près de 30 ans, sans susciter l’attention nécessaire.
Les victimes n’étaient pas toujours crues par la police. Certaines d’entre elles ont été considérées comme des mensongères ou des exagératrices. D’autres ont été dissuadées de porter plainte par la police ou par leur entourage.
Cette méfiance à l’égard des victimes a contribué à la difficulté de l’enquête. Les enquêteurs ont eu du mal à rassembler des preuves et à identifier le suspect.
C’est finalement le commandant Frank Martins, de la police judiciaire de Lille, qui a réussi à arrêter Dino Scala. Martins a mis en place une cellule d’enquête dédiée et a utilisé des techniques de profilage criminel.
L’arrestation de Scala a été une victoire pour la justice, mais elle a également mis en lumière les défaillances de la police et de la justice dans la prise en charge des victimes de violences sexuelles.
La série « Sambre » : une plongée glaçante dans une affaire vraie
La série « Sambre », diffusée sur France 2 en 2023, est une mini-série de six épisodes librement inspirée de l’affaire du « violeur de la Sambre ».
La série est divisée en six épisodes, chacun raconté à partir d’un point de vue différent. Elle met en lumière différents protagonistes de l’affaire, y compris des victimes, des enquêteurs et le violeur lui-même.
Elle a été saluée par la critique pour sa rigueur et son respect des victimes. Elle a également été un succès public, attirant plus de 5 millions de téléspectateurs lors de sa diffusion.
Pour résumer, Dino Scala, était un homme marié, père de cinq enfants et technicien de maintenance, qui a commis une série de viols et d’agressions sexuelles pendant près de 30 ans, entre 1988 et 2018. Ses victimes, âgées de 13 à 48 ans, ont été ciblées dans le nord de la France et en Belgique, près de la frontière franco-belge.
Scala utilisait un mode opératoire bien précis : il étranglait ses victimes avec une cordelette avant de les violer. Il s’attaquait généralement à des femmes seules, la nuit, dans des lieux isolés.
En février 2018, Scala a été arrêté après une agression manquée. Il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté de 13 ans.
La série « Sambre » est une plongée glaçante dans une affaire criminelle qui a marqué l’histoire française. Elle est également un hommage aux victimes de violences sexuelles et un plaidoyer pour une meilleure prise en charge de ces dernières.