10 bons films d’horreur inspirés de faits réels

C’est une évidence, nous aimons les histoires vraies, et nous aimons encore plus les films et séries inspirés de faits réels, surtout quand ils nous font frissonner. Il n’y a qu’à regarder les audiences sur Netflix pour nous en rendre compte. En effet, des séries comme « The Watcher », « Monstre : L’histoire de Jeffrey Dahmer », « le Serpent » ou « Inventing Anna », pour ne citer quelles, on fait des émules. Niveau film, les histoires vraies ne sont pas en reste. Il n’y a qu’à voir le succès qu’avait eu « le Projet Blair Witch » à sa sortie en salles, le film ayant été présenté au public comme étant une histoire vraie, voire un documentaire. Alors si vous aussi, vous aimez les fictions inspirées de faits réels, nous avons sélectionné 10 bons films classés horreur, épouvante et thriller, à voir ou à revoir sans attendre. (Attention, il y a de nombreux spoils dans cet article !)

1. Psychose et Ed Gein

Psychose – Bande annonce VF

Le film Psychose d’Alfred Hitchcock (1960) est l’adaptation du roman de Robert Bloch, nommé également Psychose (Psycho en version originale).

Pour écrire son roman Psycho, et imaginer le personnage de Norman Bates, Robert Bloch s’est inspiré de l’histoire sordide d’Ed Gein, un tueur et profanateur de tombes.

Ce dernier aimait s’habiller avec la peau de femmes mortes. Il aimait aussi fabriquer des objets avec de la peau et des os provenant des cadavres de femmes dont il pillait les tombes. Mais, comme les tombes ne se remplissaient pas assez vite, Ed Gein se mit alors à tuer des femmes pour assouvir ses besoins et continuer à transformer son « home sweet home ».

Tout comme Norman Bates de Psychose, Ed Gein a été maltraité par sa mère et à reçu une éducation puritaine qui lu interdisait le contact avec les femmes. Il noua alors des liens très particuliers avec sa mère.

Lorsque cette dernière mourut, il ne put l’accepter. Son esprit bascula dans la folie, et il se mit à déterrer des cadavres et à les dépecer pour porter leur peau, dans l’espoir de faire revivre sa mère.

Il aurait même été vu en train de faire des incantations sur la tombe de sa mère peu de temps après sa mort.

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Norman Bates, quant à lui, avait aussi une relation très toxique avec sa mère, Norma Bates. Cette dernière était très possessive et lui interdisait tout contact avec le sexe opposé.

Un jour, Norma Bates s’enticha d’un homme. Fou de jalousie, Norman tua sa propre mère ainsi que son amant.

Mais ne supportant pas le manque de sa présence, il l’empailla et la conserva dans le Bates Motel. Il se mit à parler comme elle, à se coiffer comme elle, et à s’habiller comme elle. À tel point que les clients ne surent jamais que Norma Bates était morte et qu’ils avaient affaire à son fils.

Dès qu’une cliente lui plaisait, Norman se retrouvait possédé par l’esprit de sa mère et la tuait. Il assassina ainsi trois femmes, dont une dans la fameuse scène de la douche.

Bien sûr, l’histoire d’Ed Gein a inspiré bon nombre de films depuis Psychose. On ne peut d’ailleurs s’empêcher de penser au Silence des Agneaux ou à Massacre à la tronçonneuse.

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2. La saga Conjuring

Conjuring : les dossiers Warren – Bande annonce VF

Comment ne pas penser à la saga Conjuring lorsqu’on parle de films d’horreur inspirés de faits réels ? En effet, tous les films Conjuring, sans oublier les spin-offs, sont librement inspirés des phénomènes paranormaux dont ont été témoins Ed et Lorraine Warren, les fameux enquêteurs du surnaturel.

Ainsi, Connjuring : les dossiers Warren est inspiré de la ferme hantée située à Harrisville dans laquelle la famille Perron vécut pendant 10 ans et fut harcelée par des entités démoniques tout aussi longtemps.

Conjuring : Le cas Enfield, est inspiré de l’histoire de la famille Hodgson qui fut harcelée par un poltergeist. C’est une histoire qui a d’ailleurs fait grand bruit en Angleterre, et qui fut à l’origine de documentaires et de séries télévisées.

Conjuring : Sous l’emprise du Diable, qui nous plonge dans un cas de possession démoniaque ayant abouti au meurtre. Celle du jeune Arne Cheyenne Johnson, qui fut condamné pour meurtre et qui fut le premier accusé des États-Unis à plaider la possession démoniaque en guise de défense.

Nous ne rentrerons pas plus dans les détails des films Conjuring, puisque nous vous racontons déjà les véritables histoires à l’origine des films sur notre site.

Les aventures des Warren ont bien sûr inspiré les spin-offs de la saga Conjuring, comme Annabelle ou la Nonne. Mais ils ont aussi inspiré des films comme Amityville, ou bien Délivre-nous du mal.

Ce dernier ne concerne pas directement les Warren, mais il est tout de même lié, puisqu’il est inspiré du quotidien de Ralph Sarchie, un flic devenu démonologue, et qui travaillait en étroite collaboration avec Ed et Lorraine Warren.

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3. L’Etrangleur de Boston et Alberto DiSalvo

L’étrangleur de Boston – Bande annonce VOSTFR

Le film l’Etrangleur de Boston est un film policier horrifique, qui s’inspire en grande partie de l’histoire d’un tueur en série qui a traumatisé Boston entre 1962 et 1964.

En l’espace de deux ans, Alberto DiSalvo a assassiné 13 femmes à Boston, à leur domicile. Il les a étranglées à mort avant de les violer avec divers objets. Il a ensuite disposé leurs corps de façon à créer une mise en scène choquante et dégradante.

Il resta longtemps sous les radars de la police. Mais un jour, il entra chez une femme. Il l’agressa et l’attacha au lit. Il l’embrassa et la caressa, puis s’en alla. Cette dernière alla porter plainte au commissariat et fit un portrait robot de son agresseur.

Grâce à ce portrait, la police réussit à l’arrêter en novembre 1964. Lors de son arrestation, Alberto DiSalvo avoua toutefois avoir violé environ 2000 femmes en l’espace de cinq ans. La police ne put toutefois confirmer « que » 350 viols.

Il fut condamné à perpétuité pour viols, mais ne fut pas condamné pour meurtres. En effet, il n’avoua jamais avoir tué une de ses victimes. Il fut assassiné en 1974 dans sa cellule.

Ce n’est qu’en 2013 que les analyses ADN ont pu confirmer qu’Alberto DiSalvo était bien à l’origine d’un des meurtres de l’étrangleur de Boston.

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4. Split et Billy Milligan

Split – Bande annonce VF

Lors de sa sortie en salle, le film Split de M. Night Shyamalan a fait un véritable carton. Et pour cause, l’histoire est prenante et James McAvoy qui incarne Kevin Wendell Crumb est incroyable.

Mais saviez-vous que Split est inspiré d’une histoire vraie ?

Billy Milligan était un criminel qui œuvrait dans les années 70. Il a commis plusieurs viols ainsi que plusieurs braquages. Et, tout comme Kevin dans Split, Billy souffrait de Troubles Dissociatifs de l’Identité (TDI).

Les psychiatres qui l’ont alors examiné ont décelé 10 personnalités en tout. Cependant, Billy déclarait qu’il avait en réalité 24 personnalités.

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Une de ses victimes déclara que Billy se comportait avec elle comme une petite fille de 3 ans. Les psychiatres quant à eux, découvrirent 10 personnalités bien distinctes, d’âges différents et portant des noms différents.

Le procès de Billy fut surmédiatisé, et à la fin des années 70, il fut acquitté, car jugé non coupable de ses actes.

En 1991, toutes les personnalités de Billy fusionnèrent pour ne devenir qu’une seule personne. Billy fut alors déclaré cliniquement guéri.

Aujourd’hui, Split est diffusé sur Netflix. Mais en 2020, une pétition demandait son retrait de la plateforme au N rouge car le film était jugé comme « représentant le trouble dissociatif de l’identité (TDI) de manière inexacte à bien des égards (…) et dépeint (le héros) comme un prédateur ».

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5. L’Exorciste et Roland Doe

L’Exorciste – Bande annonce VF

L’Exorciste est un film culte qui a reçu deux Oscars et 4 Golden Globes. Il a aussi longtemps était considéré comme le film le plus terrifiant de l’histoire du cinéma.

Mais ce que le public ne savait pas l’époque, c’est que l’Exorciste est un film inspiré d’une histoire vraie, celle de Roland Doe (pseudonyme donné par le clergé à l’époque).

De plus, avant d’être un film mondialement connu, L’Exorciste est un livre écrit par William Peter Blatty.

À l’époque des faits, en 1949, William Blatty était étudiant à Georgetown, et il fut très impressionné par l’affaire Roland Doe.

Roland Doe était un jeune garçon de 13 ans qui s’est retrouvé possédé par le diable. Il habitait alors dans le Maryland, à Cottage City. Il s’intéressait au paranormal et demande à avoir une planche Ouija pour son anniversaire. Sa tante eu donc la bonne idée de lui en offrir une.

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La tante décéda quelque temps plus tard. Et quelques semaines après son décès, l’adolescent commença à remarquer que des choses étranges se passaient dans sa maison, mais aussi autour de celle-ci. Des bruits étranges, des grattements, des objets qui se déplacent, son lit qui bouge… le cocktail des premières manifestations démoniaques, telles qu’on les voit dans tout bon film d’horreur sur le thème de la possession qui se respecte.

Roland Doe commença à être attaqué physiquement, se réveillant le matin avec des lacérations sur le corps. Sa famille fit venir de nombreux experts, mais personne ne parvint à les aider.

Elle fit alors appel à l’église, et c’est le père E. Albert Hughes qui fut le premier à pratiquer un exorcisme sur l’adolescent, en février 1949. Roland Doe agressa le prêtre avec un ressort de son matelas, et l’exorcisme échoua.

La famille déménagea à Saint-Louis en espérant que les phénomènes cessent, mais en vain. Roland fut hospitalisé dans l’aile psychiatrique de l’hôpital local. Deux prêtres (Walter H. Halloran et William Bowdern) s’occupèrent alors de lui et pratiquèrent un deuxième exorcisme.

Dans le film l’Exorciste, lorsque les pères Merrin et Karras essaient d’exorciser Regan, celle-ci ne se laisse pas faire et le démon déchaîne sa haine et sa violence sur les prêtres. Cette scène est très fortement inspirée de ce qui est arrivé aux prêtres qui ont essayé d’exorciser Roland Doe.

En effet, durant l’exorcisme, Roland Doe se mit à parler avec une voix vraiment effrayante. Il cracha sur les prêtres, les insulta et parvint même à casser le nez de l’un des prêtres. La tâche était tellement ardue, qu’ils durent faire appel à un troisième homme d’Église, William Van Roo, pour leur venir en aide.

Finalement, il semble que l’exorcisme eut réussi. L’adolescent ne montra par la suite plus aucun signe d’agressivité et parut redevenir on ne peut plus normal.

D’après les experts, le vrai nom de Ronald Doe serait Ronald Edwin Hunkeler. Il serait devenu ingénieur à la Nasa et aurait presque atteint les 86 ans avant de s’éteindre en 2020.

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6. Le fantôme de l’Opéra et Ernest

Le fantôme de l’Opéra (1925) – Bande annonce

Le fantôme de l’Opéra est une histoire qui n’a eu de cesse d’être adaptée (films, pièces de théâtre, comédies musicales…) depuis la publication du livre de Gaston Leroux en 1910. Il faut dire que c’est une belle histoire d’amour, glaçante et au romantisme gothique, comme on les aime.

De la rumeur à la légende, il n’a fallu qu’un livre qui, dit-on, est inspiré d’une histoire vraie. Parce que oui, aujourd’hui devenu une légende connue à travers le monde, le fantôme de l’Opéra était d’abord une rumeur. Celle d’un homme au destin tragique, qui aurait fini par hanter l’Opéra Garnier à Paris.

Tout commence avec Ernest, un jeune garçon devenu orphelin suite au décès de sa mère, une célèbre danseuse. Cette dernière serait morte suite à de graves brûlures causées par un dysfonctionnement d’une rampe à gaz lors d’une représentation à l’Opéra.

Ernest est un passionné de musique. Après la mort de sa mère, il s’entraîne sans relâche et devient un pianiste talentueux. Il rencontre l’amour de sa vie, une ballerine du conservatoire avec laquelle il se fiance. Tout semble alors lui sourire.

Mais, après plusieurs années d’une vie heureuse, emplie d’amour et de piano, sa bien-aimée meurt dans l’incendie de la rue Pelletier. Le cœur brisé, Ernest est inconsolable.

Il décide de consacrer sa vie entière à la musique. Il se réfugie alors dans les sous-sols de l’Opéra Garnier pour composer une partition amoureuse dédiée à sa défunte fiancée.

Personne ne sait ce qu’il est ensuite devenu. A-t-il passé sa vie dans les sous-sols de l’Opéra ? Y est-il mort ?

La rumeur a commencé à se répandre que d’étranges évènements se passaient au sein de l’Opéra Garnier. Le son d’un piano semblait résonner parfois la nuit et des partitions égarées étaient retrouvées, corrigées par une main mystérieuse.

Il s’est alors murmuré que le fantôme d’Ernest hantait l’Opéra. Il se dit qu’encore aujourd’hui, la loge n°5 qui était la sienne, resterait inoccupée et que parfois, les directeurs successifs de l’Opéra ont été vus discutant à travers la porte avec un mystérieux inconnu à la voix sombre et lugubre…

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7. Esther et Barbora Škrlová

Esther – Bande annonce VOSTFR

Sorti et 2009 et réalisé par Jaume Collet-Serra, Esther est un film glaçant, surtout lorsqu’on découvre le véritable visage de la fillette de neuf ans. Parce que oui, Esther est cruelle, terrifiante, et encore plus choquant, elle n’est pas une enfant, mais une adulte de 33 ans !

Mais encore plus terrifiant, le film Esther est, en fait, inspiré d’une histoire vraie, celle de Barbora Škrlová, appelée l’affaire Kurim.

Les faits se passent en République Tchèque, à Kurim. Un jour, un voisin alerte la police pour suspicion de maltraitance. La mère, Klára Mauerová, perd alors la garde de ses enfants, deux petits garçons et Anna, une ado de 13 ans.

Les enfants sont placés dans un foyer, mais Anna s’enfuit. Les autorités, n’arrivant pas à la retrouver, enquêtent alors sur la jeune fille. Ils découvent qu’elle n’est pas la fille de Klára Mauerová, qu’elle s’appelle Barbora Škrlová et qu’en réalité, elle a 33 ans.

Les policiers retrouvent sa trace au Danemark, puis finalement, en Norvège où elle se faisait passer pour un garçon répondant au nom d’Adam. Pour réussir ce tour de force, elle s’était tondu les cheveux et avait aplati sa poitrine à l’aide de bandages.

Ni les services sociaux ni ses professeurs ne remarquèrent rien pendant quatre mois. Elle fut finalement arrêtée en Norvège en 2008 et extradée vers la République Tchèque. Là, elle fut condamnée à cinq ans de prison pour « cruauté envers une personne vivant sous le même toit ». Elle a finalement été libéré sous condition en 2012.

Elle n’a jamais expliqué pourquoi elle avait agi ainsi. Certains mentionnent l’œuvre d’une secte, d’autre, celle d’un réseau pédopornographique.

Le film Esther, quant à lui, s’est vu offrir un préquel, sorti en août 2022.

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8. Scream et Danny Rolling

Scream – Bande annonce VF

Tu aimes les films d’horreur ? Mais est-ce que tu aimes les films d’horreur inspirés de faits réels ?

Hé oui, Scream est un film inspiré d’une histoire vraie ! Qui l’aurait cru ?

Bon avant que vous alliez imaginer un tueur masqué qui massacre tout le monde sur son passage, je vous arrête tout de suite, il n’y a pas de ghostface dans l’affaire qui a inspiré West Craven et Kevin Williamson. Par contre, il y a bien un tueur en série qui a semé la terreur sur son passage.

Ce tueur en série qui a inspiré Scream se nomme Danny Rolling. C’est un homme qui vivait en Floride, à Gainesville, et qui a semé la terreur dès 1990 en s’attaquant à des étudiantes.

Danny Rolling commenca par tuer deux étudiantes de l’université de Floride en se faufilant dans leur chambre pendant qu’elles dormaient. Il leur scotcha la bouche pour qu’elles ne crient pas, il leur ligota les poignets, puis les poignarda à mort avant de les violer. Ensuite, il prit une douche chez elles, tranquillement, avant de s’échapper.

Il remit ça le lendemain, en entrant chez une autre étudiante. Comme elle n’était pas là, il l’attendit dans le salon. À peine fut-elle de retour, qu’il l’attrapa, puis répéta le même procédé qu’avec ses deux victimes précédentes, sauf que cette fois, il la poignarda dans le dos avant de la décapiter.

Deux jours plus tard, il s’attaqua à nouveau à une étudiante, suivant toujours le même mode opératoire. Cette fois, il laissa le cadavre dans une position sexuelle provocante.

Il fut finalement arrêté un mois plus tard, non pas pour meurtre, mais pour vol dans une superette. Son attitude étrange et la localisation de son appartement à proximité du campus donna envie aux policiers de perquisitionner son domicile. Là, ils découvrirent des enregistrements dans lesquels il parlait de ses meurtres.

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Danny Rolling plaida coupable et déclara vouloir devenir aussi célèbre que Ted Bundy. Il fut finalement condamné à mort pour cinq meurtres et son exécution eut lieu douze ans plus tard.

Avant d’être exécuté, il laissa une lettre au pasteur, dans laquelle il confiait être à l’origine du meurtre d’une famille de trois personnes à Shrevport, sa ville natale, un an avant sa série de crimes sur le campus.

L’enquête découvrira que Danny Rolling était un enfant maltraité qui était connu des services de police pour voyeurisme et cambriolages.

À l’âge de 35 ans, il commit sa première tuerie, un an avant celles des étudiantes.

En 1989, à Shrevport, il pénétra dans une maison et tua trois personnes : un homme de 55 ans, un enfant de 8 ans et une femme de 24 ans. Cette dernière a été retrouvée violée et son corps positionné dans une mise en scène étrange.

Puis, en mai 1990, il tenta de tuer son père, mais sans succès. C’est là qu’il partit pour Gainesville et qu’il s’installa à proximité du campus.

Sa vague meurtrière sema la terreur sur tout le campus et lui valu le surnom de « l’éventreur de Gainesville ».

Tout ça est particulièrement affreux, mais quel est le rapport avec Scream ?

Eh bien, un jour, alors qu’il regardait un documentaire sur Danny Rolling, Kevin Williamson entendit du bruit dans la maison. Il venait d’y emménager depuis à peine deux jours. Terrifié, il empoigna un grand couteau dans la cuisine et appela un ami. (Cette scène n’est pas sans rappeler la scène d’introduction de Scream premier du nom, non ?)

Traumatisé, il en cauchemarda pendant plusieurs nuits, jusqu’à finalement en faire une saga nommée Scream, agrémentée de quelques accessoires horrifiques, comme une longue robe noire et un masque blanc à l’allure terrifiante.

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9. Freddy les griffes de la nuit et le syndrome de Brugada

Les griffes de la nuit – Bande annonce VOSTFR

Aussi étrange et inquiétant que cela puisse paraître, le film Freddy les griffes de la nuit de Wes Craven est inspiré de faits réels. En fait, il est inspiré de plusieurs faits marquants dans la vie de Wes Craven.

Tout d’abord, il y a les fameuses griffes de Freddy. Cette idée de mettre un gant plein de couteaux ultra-tranchants lui est simplement venu en regardant son chat et surtout, les griffes acérées de son félidé domestique, lorsque celui-ci pelotait sur le lit ou se faisait tout simplement les griffes.

Ensuite, il y a le fameux pull rayé de rouge et de vert. Cette idée lui est venue après avoir lu un article scientifique déclarant que cette association était difficile et dérangeante pour l’œil humain. Quant au fameux chapeau de Freddy Krueger, Craven l’aurait tout simplement « emprunté » à un voisin de son quartier, très souvent bourré et aussi très gênant.

Le nom de Freddy Krueger lui serait venu de son enfance et fait référence à une brute du nom de Fred Kruger qui le tyrannisait.

Mais là où les choses basculent dans l’étrange et le terrifiant, c’est quand Wes Craven explique d’où lui est venue l’idée d’un type qui s’amuse à effrayer et à tuer des gamins dans leur sommeil.

Tout d’abord, il explique qu’il y eut un jour, alors qu’il était enfant, un évènement qui l’a traumatisé.

Alors qu’il s’occupait en regardant les gens passer dans la rue par la fenêtre de son appartement, un vieil homme qui passait par là, s’est brusquement retourné pour le regarder en retour.

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Cet homme s’est mis à le fixer avec une telle insistance que Wes Craven s’est éloigné de la fenêtre. Lorsqu’il est retourné voir si l’homme était toujours là, il fut horrifié de constater qu’il était encore là, à fixer sa fenêtre. Il vit l’homme avancer la tête, l’air de dire « ouais, je suis encore là ».

Puis, il vit l’homme se diriger vers la porte de son immeuble et entrer. Il était littéralement terrorisé. Son grand frère était là aussi, il était beaucoup plus âgé que Wes. Il prit alors sa batte de baseball et sortit dans le couloir, mais finalement, l’homme ne vint pas jusqu’à eux.

Cette histoire l’a profondément marqué, et l’a longtemps fait s’interroger sur les motivations ou les troubles psychologiques qui poussent un homme à prendre du plaisir à effrayer les enfants. C’est aussi un des facteurs à l’origine de Freddy Krueger.

Le deuxième facteur à l’origine de la saga prolifique des Griffes de la nuit, est un article qu’il a lu un jour dans le LA Times dans les années 70.

Cet article parlait du cas d’une famille cambodgienne réfugiée aux USA, dont le plus jeune fils était terrorisé à l’idée de s’endormir. Il répétait sans cesse que quelque chose le poursuivait et allait le tuer s’il s’endormait.

Le jeune garçon resta plusieurs jours sans dormir. Mais il finit par tomber de fatigue et s’endormit malgré lui. La nuit même, les parents l’entendirent hurler. Ils se précipitèrent dans sa chambre, mais il était trop tard, leur fils était mort.

Il serait mort en plein milieu d’un cauchemar terrifiant, tout comme Freddy Krueger tue ses victimes dans leurs cauchemars.

D’autres cas de ce phénomène étrange ont été signalés, notamment dans les communautés asiatiques. Ce phénomène fut alors appelé syndrome de la mort asiatique, puis syndrome de Brugada.

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10. Vorace et Alfred Packer

Vorace – Bande annonce VOSTFR

Le film Vorace, sorti en 1999, est un peu passé en dessous des radars, et pourtant, c’est un film d’horreur très correct qui aborde le thème écœurant du cannibalisme.

Il faut bien avouer que le cannibalisme ne laisse personne indifférent, et suivant la manière dont il est traité à l’écran, les réactions peuvent être totalement différentes.

C’est un sujet que l’on retrouve régulièrement dans les films d’horreur ou les thrillers. On pense par exemple à Hannibal et au Silence des agneaux, à Massacre à la tronçonneuse, à la Colline à des yeux, à Grave, au controversé Cannibal Holocaust, à (peut-être) Yellowjackets, etc.

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Vorace traite l’anthropophagie sous l’angle des légendes et du folklore entourant le wendigo. Ici, il faut manger son prochain pour devenir plus fort et espérer pouvoir survivre. Le héros doit donc choisir entre manger ou mourir.

Pour imaginer Vorace, Antonia Bird s’est inspirée d’un fait réel historique datant des années 1870 aux États-Unis, et plus particulièrement à Alfred Packer.

Ce dernier partit un jour en expédition, accompagné de cinq personnes. Malheureusement, l’expédition se perdit dans les rocheuses. Pour survivre, Alfred Packer se vit contraint de manger ses partenaires d’expédition. L’histoire ne nous dit pas s’il les a assassinés pour les manger, toutefois des études récentes tendraient à prouver qu’il n’y a pas eu de meurtre.

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Pour son crime de cannibalisme, Packer fut condamné à mort, puis sa sentence fut révisée en 40 ans de prison ferme par la Cour Suprême des États-Unis. Il paraitrait même qu’il serait devenu végétarien durant sa détention.

Alfred Packer fut une des quatre personnes à avoir été condamnées pour cannibalisme dans toute l’histoire des USA. C’est dire si le bonhomme est connu là-bas.

D’ailleurs, outre le film Vorace, il a souvent été source d’inspiration au cinéma, mais aussi en musique. Par exemple, Cannibal Corpse (l’excellent groupe de brutal death metal) a dédié son premier album « Eaten Back to Life » à la mémoire d’Alfred Packer.

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